Dans un monde marqué par l’instabilité et l’injustice, comment le croyant peut-il garder l’espérance ? Le Psaume 25:6 nous rappelle que la bonté et la miséricorde de Dieu ne sont pas passagères, mais éternelles.
Le roi David, bien qu’homme selon le cœur de Dieu, a connu des moments de chute et de détresse. Pourtant, il revient constamment à Dieu, invoquant Sa bonté et Sa miséricorde. David s’adresse à Dieu dans la prière et lui demande de se souvenir, non pas parce que Dieu oublie, mais pour appeler à l’action selon Sa nature fidèle.
La bonté de Dieu, c’est Sa nature d’aimer, de faire grâce et de faire le bien en tout temps, même quand nous ne le méritons pas. Elle est une source d’espérance, de paix et de transformation.
La bonté de Dieu est l’un de Ses attributs essentiels. Elle décrit Sa nature généreuse, bienveillante, juste et fidèle, toujours tournée vers le bien de Ses créatures.
La bonté de Dieu n’est pas seulement un sentiment, elle se manifeste par des actes concrets : provision, protection, salut, pardon, patience, etc. Même lorsque nous ne comprenons pas, nous ne voyons pas la main de Dieu agir mais Dieu est présent dans chacune de nos situations et il nous garde dans sa bonté .
La bonté de Dieu révèle sa nature généreuse et bienveillante envers tous les hommes, qu’ils soient justes ou injustes. Mais au cœur même de cette bonté se trouve une dimension encore plus profonde : la miséricorde. Tandis que la bonté agit pour le bien de tous, la miséricorde intervient là où le péché, la faute et la misère humaine réclament pardon et compassion. Elle est l’expression du cœur de Dieu qui ne se lasse pas de relever, de restaurer et d’aimer, même les plus brisés. Passer de la bonté à la miséricorde, c’est contempler un Dieu qui ne se contente pas d’être bon, mais qui choisit de s’approcher du pécheur avec tendresse et grâce.
La miséricorde, dans la Bible, est la compassion active de Dieu envers ceux qui souffrent, qui sont fautifs ou dans la misère. C’est son choix de ne pas nous punir comme nous le méritons, mais de nous tendre la main avec amour et pardon.
La bible nous dit dans Lamentations 3:22-23
Que Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisés, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!
Même au milieu de la souffrance, la bonté de Dieu demeure, et sa miséricorde se renouvelle chaque jour. Jérémie, l’auteur des Lamentations, pleure sur Jérusalem détruite, mais au milieu du deuil, il proclame une espérance inébranlable : Dieu reste fidèle.
Alors, comment le chrétien peut-il garder l’espérance au milieu des turbulences de ce monde ?
L’espérance, est une confiance ferme et joyeuse en ce que Dieu a promis, même si cela n’est pas encore visible. Ce n’est pas un simple souhait ou un optimisme vague, mais une attente certaine basée sur la fidélité de Dieu. C’est croire que Dieu fera ce qu’Il a dit, même quand tout semble dire le contraire.
Lamentations 3:21-23 dit :
“Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance : les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées…”
Le chrétien doit apprendre à dépendre de Dieu, à s’appuyer sur son amour, et à se rappeler constamment ses promesses de bonté et de miséricorde. Ce n’est pas un choix, mais une nécessité, surtout dans les moments de douleur, de silence ou d’incertitude.
C’est ce que nous enseigne l’attitude du prophète Jérémie : au milieu de la souffrance, il a choisi de recentrer son cœur sur le caractère fidèle de Dieu. C’est en repassant dans son cœur les bontés de l’Éternel qu’il a retrouvé l’espérance.
De la même manière, c’est en tournant nos regards vers la fidélité et la miséricorde de Dieu que notre espérance se renouvelle, jour après jour.
Dans nos moments les plus sombres, nous avons souvent tendance à nous plaindre, à nous apitoyer sur notre sort, à nous décourager, et même à nous épuiser mentalement et physiquement, en cherchant des solutions par nous-mêmes. Et dans cette agitation, nous finissons parfois par oublier tout ce que Dieu a déjà accompli dans notre vie.
Il est donc essentiel, en tant que croyant, de connaître la nature de notre Dieu et de comprendre comment Il agit. Chaque jour, nous avons la responsabilité de nous appuyer sur Lui, de nous rappeler sa grâce fidèle, et de lui faire confiance, même quand nos yeux ne voient pas encore la délivrance.
S’attendre à Dieu malgré les déserts:
Comme David, nous connaissons parfois des saisons de désert, des moments d’épreuves, de solitude, d’incompréhension. Il a été rejeté, poursuivi, humilié… mais jamais il n’a cessé de se confier en Dieu. Même au plus bas, il levait les yeux vers le ciel et disait :
“Je me confie en toi… Souviens-toi de ta miséricorde et de ta bonté, car elles sont éternelles” (Psaume 25:6).
David n’a pas laissé les circonstances dicter sa foi ; il a laissé la nature de Dieu nourrir son espérance. Il savait que, malgré la souffrance, Dieu reste bon, Dieu reste fidèle, et sa miséricorde ne change pas.
Et aujourd’hui encore, Dieu demeure le même. Son amour n’a pas diminué. Sa bonté n’a pas expiré. Sa miséricorde se renouvelle chaque matin. Si tu traverses un désert, un moment d’incertitude ou de faiblesse, fais comme David : attends-toi à Dieu.
Ne t’appuie pas sur ce que tu ressens, mais sur ce que Dieu est. Il est le rocher inébranlable, le berger fidèle, le Père compatissant. Il n’abandonne pas ceux qui espèrent en Lui.