Une histoire dont on parle très peu dans la Bible est celle d’Acsa, la fille de Caleb, qui fut donnée en récompense pour épouse à Othniel après que ce dernier eut fait preuve de bravoure en accomplissant ce que le père d’Acsa avait exigé, à savoir battre Kirjath-Sépher et la prendre.
Oublions un instant la bravoure d’Othniel et parlons plutôt de l’attitude d’Acsa, cette femme pleine de valeurs et bénie d’une sagesse divine.
Josué 15:18 : « Lorsqu’elle fut entrée chez Othniel, elle le sollicita de demander à son père un champ… »
Acsa observe.
La Bible ne le mentionne pas clairement, mais l’on peut comprendre que la raison pour laquelle Acsa voulut que son mari demande ce champ à son père découle de son analyse de la maison d’Othniel. Le passage précise à quel moment exact Acsa demanda à Othniel de faire cette requête à son père : c’était lorsqu’elle fut entrée chez son mari.
On comprend bien qu’Acsa possédait un grand sens de l’observation : elle était consciente et savait discerner le besoin. Peut-être, comme Acsa, aujourd’hui, en cheminement ou mariée à quelqu’un, observes-tu, détectes-tu les manques, les soucis, le manque d’abondance matérielle ou une sécheresse spirituelle. Te vois-tu comme une solution à cette situation ? Penses-tu que tu pourrais être celle que Dieu a choisie pour révéler le grand homme qu’Il a placé en ton époux ? La Bible déclare : « La femme sage bâtit sa maison. » Dans cette histoire, nous voyons une Acsa qui bâtit sa maison en déléguant, en poursuivant ses projets avec confiance et détermination.
Elle encourage son mari à développer une relation avec son père.
Pourquoi la Bible ne dit-elle pas qu’Acsa alla elle-même demander un champ à son père ? Elle qui connaissait sans doute mieux son père que son mari. Dieu voulait certainement mettre l’accent sur le caractère encourageant d’Acsa, qui désirait motiver son mari à développer une relation avec son père. « Parle donc à mon père qu’il nous donne un champ », dit-elle à son mari.
Comme Acsa, l’épouse sage sait que son mari doit entretenir une relation avec Dieu. Elle sait que son mari peut ne pas tout posséder, mais que s’il demande à Dieu, Il lui donnera ce que son cœur désire. Acsa , parle de son Père à son mari. Elle sait que son mari n’est peut-être pas riche, mais que son Père, Lui, possède tout et qu’Il saura leur accorder le champ.
L’homme est le chef du foyer, le leader, le soldat appelé à combattre pour sa famille, le sacrificateur. Othniel a bien fait ses preuves en combattant Kirjath-Sépher pour obtenir son épouse ; c’est donc un homme prêt à se battre, qui ne recule pas face au danger.
L’épouse sage sait que son mari est son chef, encore mieux , elle connaît Celui qui est le Chef en son mari. Elle sait que sans Dieu, son mari peut demeurer chef, mais sans légitimité, car ici, contrairement au monde, c’est « l’habit » — le revêtement de Christ — qui fait le moine.
Le champ obtenu, elle part à la conquête des sources.
Après l’obtention de la terre, Acsa se rendit auprès de son père pour lui demander de lui accorder des sources, car, dit-elle, la terre qu’il lui avait donnée était sèche et aride.
Josué 15:19 : « Fais-moi un présent, car tu m’as donné une terre du Midi ; donne-moi aussi des sources d’eau. »
Faisons une pause. Le passage précédent n’a-t-il pas mentionné que c’était Othniel qui devait demander le champ ? Pourquoi Acsa dit-elle maintenant que son père lui a donné une terre ? La complémentarité et l’unité du couple sont ici manifestes. Elle savait que ce que Dieu donnait à son mari lui appartenait aussi.
Sans minimiser l’audace et la rigueur dont elle fit preuve, à quoi leur aurait servi un champ s’ils n’avaient pas de quoi l’irriguer ? Acsa prit donc les choses en main : elle fit preuve de courage et alla elle-même affronter son père.
Qu’est-ce qui peut être vu comme un « champ » chez ton époux ? Quelle bénédiction possède-t-il qui ne saurait porter du fruit sans irrigation ? Femme vertueuse, sache qu’il est de ta responsabilité d’aller auprès de ton Père, qui possède tout dans les lieux célestes, afin d’obtenir ce qui manque à votre foyer.
Des sources d’eau supérieures et inférieures
Tout comme Moïse se tint sur la montagne, les mains levées, pendant que Josué combattait Amalek à Rephidim, la femme sage sait que la vie est spirituelle. Elle doit se tenir à la brèche si elle veut que son mari remporte la bataille. Elle sait qu’elle peut accroître la force, la sagesse et la capacité intellectuelle de son mari. L’épouse vertueuse sait qu’elle peut tout obtenir dans la prière :
les sources supérieures — la sagesse spirituelle et intellectuelle, la ferveur dans la prière, le discernement et une relation intime avec Dieu —, ainsi que les sources inférieures — la provision matérielle et tout ce dont ils peuvent avoir besoin pour subsister sur cette terre.
Chère future épouse, ou épouse de valeur, ne te décourage pas face à une terre sèche et aride. Ne dis pas que ton Père ne te donnera jamais une terre du Midi (un homme encore fragile spirituellement ou financièrement). Comme nous venons de le voir, Il peut te donner ce champ sec et aride, en attendant que tu lui fasses confiance pour les sources d’eau.
Sois exhortée en lisant cet article : ton Père est riche, Il possède tout, les sources d’eau supérieures comme les sources inférieures. Fais-lui confiance. Choisis d’être cette Acsa qui exhorte son époux, qui se tient à la brèche pour lui, et qui fait preuve de sagesse, de courage, de vision et d’audace. Ose demander les sources d’eau, ose faire confiance à ton Père : Il saura te bénir.
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