Quand Dieu appelle quelqu’un, il lui donne une vision et des instructions, qu’Il s’attend à voir suivies sans se détourner ni à gauche ni à droite. En lisant la Bible, on comprend que Dieu a toujours guidé ses choisis par des directives précises. Ce fut le cas d’Abram, à qui Il ordonna de quitter son pays ; de Noé, à qui Il demanda de construire l’arche ; et bien d’autres encore. Chaque fois, l’obéissance a ouvert la voie à l’accomplissement du plan divin. Ainsi, notre progrès spirituel dépend de notre obéissance au Seigneur.
Le sacrifice demandé, mais l’obéissance récompensée
Abraham reçut Isaac comme l’accomplissement d’une promesse : l’enfant par lequel il deviendrait le père d’une multitude de nations. Mais Dieu voulut éprouver sa fidélité : Abraham aimait-il davantage le don ou le Donateur ? C’est alors que Dieu lui dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là, offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. » (Genèse 22:2)
Avec foi et obéissance, Abraham se prépara à offrir Isaac. Ce geste montra à Dieu qu’il le craignait véritablement. Mais au moment crucial, l’Éternel pourvut un bélier en remplacement, et Isaac fut épargné.
L’obéissance demande parfois ton « Isaac »
Isaac représentait pour Abraham un miracle, une bénédiction, la clé de la promesse divine. Pourtant, Abraham était prêt à le rendre à Dieu. Aujourd’hui, chacun de nous a un « Isaac » : un emploi que l’on refuse de lâcher par peur de manquer, une relation que l’on croit indispensable, une situation à laquelle on s’attache plus qu’à Dieu.
La foi d’Abraham allait plus loin que la logique. Il croyait que même si Isaac devait mourir, Dieu avait le pouvoir de le ressusciter (cf. Hébreux 11:19). Il se disait sûrement : « Le Dieu d’amour qui m’a donné Isaac ne peut me le redemander que pour un plus grand dessein. » Voilà ce qu’est la vraie foi : croire que tout ce que Dieu demande et permet concourt toujours à notre bien (Romains 8:28).
L’obéissance hier et aujourd’hui encore.
Quand Dieu a ordonné à Abraham de quitter son pays, Il ne lui a pas dit clairement où aller. Il lui a seulement dit : « L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. » (Genèse 12:1)
C’était une façon de lui dire : « Je t’ai donné une instruction, mais je t’en donnerai d’autres au fur et à mesure. » Autrement dit, Dieu voulait qu’Abraham vive dans une dépendance constante à sa voix. Un autre bel exemple est Moïse. Il savait trop bien que c’est Dieu qui avait le plan et qu’il ne pouvait bouger d’un pas sans consulter l’Éternel.
Tu lui as obéi hier ? le besoin de lui obéir aujourd’hui est de mise.
Tu as écouté sa voix hier ? Tu dois encore écouter sa voix aujourd’hui, car Il parle toujours.
Hier, comme Abraham, Il t’a peut-être dit de partir. Aujourd’hui, Il veut te montrer quel chemin prendre. Demain, Il t’indiquera quand t’arrêter. Et chaque jour, tu dois t’attendre à Lui. Car pour chacun de nous, Dieu détient un plan parfait. Il sait pourquoi Il nous a créés, et Il seul connaît la manière dont nous serons utiles pour l’avancement de son Royaume.
L’obéissance vaut mieux que le sacrifice
Nous connaissons tous cette parole de Samuel adressée au roi Saül. Après s’être détourné de la volonté de Dieu, il a été rejeté. Saül avait reçu l’ordre de frapper Amalek et de dévouer par interdit tout ce qui lui appartenait : « Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. » (1 Samuel 15:3)
Mais Saül et le peuple désobéirent partiellement : ils épargnèrent le roi Agag, les meilleures brebis, les meilleurs bœufs et tout ce qui paraissait bon, sous prétexte de les offrir en sacrifice à Dieu. Pourtant, Dieu vit cela comme un acte de désobéissance.
Samuel lui dit alors :
« L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. » (1 Samuel 15:22) Dieu ne cherche pas d’abord des offrandes matérielles. Il veut avant tout l’obéissance à sa Parole.
Et toi, précieux(se) du Royaume.
Je t’exhorte aujourd’hui à t’attendre chaque jour à la voix de notre Père céleste. Lui seul connaît les projets qu’Il a formés pour toi : des projets de paix et non de malheur (Jérémie 29:11).
Ne soyons pas comme Saül, qui a choisi de suivre sa propre logique et s’est détourné de la volonté de Dieu. Soyons plutôt comme Moïse, qui ne faisait rien sans consulter Dieu, et comme Abraham, qui a cru que Dieu ne pouvait lui demander son fils unique que pour un bien plus grand. L’obéissance d’hier ne suffit pas. Dieu veut ton obéissance aujourd’hui, et Il la réclamera encore demain.
