La dépendance à Dieu, notre seule option.

2 Chroniques 16:7 Dans ce temps-là, Hanani, le voyant, alla auprès d’Asa, roi de Juda, et lui dit: Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes mains.

Asa, roi de Juda, fut au début de son règne un homme qui marchait fidèlement avec Dieu. Il détruisit les idoles, fortifia Juda et connut la faveur divine. Dieu lui accorda la paix et le succès dans ses entreprises.

Mais un jour, Baescha, roi d’Israël, monta contre Juda et entreprit de bâtir la ville de Rama pour bloquer l’accès au roi Asa et contrôler ses allées et venues. Face à cette menace, Asa ne chercha pas la direction de l’Éternel. Au lieu de s’appuyer sur Dieu comme il l’avait fait auparavant, il s’allia au roi de Syrie en lui envoyant de l’argent et de l’or pris dans le temple et dans ses trésors royaux.

Alors, Hanani, le prophète, vint le reprendre : « Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes mains » (2 Chroniques 16:7). Asa avait oublié que sa force et sa victoire ne venaient pas des alliances humaines, mais de sa dépendance envers Dieu.

N’est-ce pas ainsi que, nous aussi, nous oublions parfois ce que Dieu a déjà fait pour nous et dans notre vie ?


Comment Asa, un roi qui avait vu la main de Dieu agir avec puissance, a-t-il pu oublier si vite les victoires remportées avec l’Éternel ? Pourtant, ce même danger nous guette : face à une nouvelle épreuve, nous cherchons instinctivement un secours humain ou matériel, oubliant que Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

Les nouvelles épreuves arrivent chaque jour. À peine avons-nous terminé une bataille qu’une autre survient déjà, prête à nous mettre à l’épreuve. Une chose que beaucoup de chrétiens négligent souvent, c’est le combat spirituel, la vigilance face aux plans de l’ennemi contre leur vie et leur destinée.

Il est possible de commencer avec Dieu et de finir sans Lui. L’apôtre Paul reprochait aux Galates : « Comment pouvez-vous maintenant finir avec la chair ce que vous avez commencé avec l’Esprit ? » (Galates 3:3).

La Bible regorge d’exemples d’hommes et de femmes sur qui l’Esprit de Dieu reposait mais qui ont fini par s’éloigner : leur cœur s’est égaré.
Le roi Salomon, malgré la sagesse reçue et le temple construit pour l’Éternel, s’est égaré à cause des idoles de ses femmes, construisant des lieux de culte pour elles.
Samson s’est détourné à cause de ses conquêtes et de ses passions.

Le roi Asa, malgré ses débuts fidèles, a faibli lorsqu’il a cherché l’alliance humaine au lieu de consulter Dieu, et a rejeté le voyant envoyé par l’Éternel.

Les raisons de s’éloigner de Dieu sont multiples : elles peuvent être émotionnelles, spirituelles, physiques ou sentimentales. Pourtant, même lorsque nous tombons ou commettons des erreurs, Dieu peut pardonner et restaurer si nous nous tournons vers Lui avec un cœur sincère.

Mais le roi Asa illustre bien la tristesse et le danger de l’égarement : Dieu lui avait envoyé un voyant pour le ramener à Lui, mais il fut enflammé de colère et rejeta la parole divine.
Il fut malade des pieds, mais malgré sa souffrance, il ne se souvint pas de Dieu. Au lieu de chercher l’Éternel, il consulta des médecins, refusant de revenir sur le chemin de la foi et persistant dans son égarement.

Waw… c’est à la fois triste et perplexe. Comment un tel éloignement est-il possible ? Cette histoire nous rappelle que la fidélité à Dieu demande vigilance, humilité et dépendance quotidienne de Lui, car même ceux qui ont commencé fort peuvent s’égarer s’ils cessent de Lui faire confiance.

L’égarement spirituel

L’égarement spirituel désigne l’état dans lequel une personne s’éloigne de Dieu, de sa volonté et de la vérité qu’Il a révélée. C’est quand le cœur cesse de se tourner vers Dieu et commence à suivre ses propres désirs, des influences extérieures, ou des priorités humaines au lieu de la guidance divine.

C’est un éloignement progressif ou soudain de Dieu, qui peut mener à des choix contraires à sa volonté et affaiblir la vie spirituelle.
Ça fait
Oublier les bénédictions et les interventions de Dieu dans sa vie.
Se fier aux hommes ou aux ressources humaines plutôt qu’à Dieu.
Suivre ses propres passions ou émotions plutôt que la volonté de Dieu.
Refuser la correction ou les avertissements que Dieu envoie, comme le roi Asa avec le voyant.
Perdre le sens de la foi vivante, malgré un début prometteur ou des expériences spirituelles passées.

Il est écrit dans Hébreux 2:1 : « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles. »

Comme ce verset nous exhorte, nous devons nous attacher aux enseignements que nous avons reçus, les pratiquer et les méditer quotidiennement. Compter les bienfaits de Dieu chaque jour nous aide à nous souvenir de sa grâce et de son amour. Tout ce que nous avons est un don de sa grâce, et vivre une vie humble et reconnaissante nous rappelle sans cesse que c’est Dieu qui peut tout et que c’est Lui qui nous a sauvés dans le passé.

Cette pratique nous protège de l’égarement spirituel et nous garde fermes dans la foi, même lorsque les épreuves ou les tentations se présentent. Se souvenir de la fidélité passée de Dieu est un moyen puissant de rester attaché à Lui et à sa parole.

L’histoire du roi Asa nous rappelle à quel point il est facile de s’éloigner de Dieu, même après avoir vécu ses bénédictions et sa présence. L’égarement spirituel peut commencer par un choix ou une confiance mal placée. Asa a choisi de se confier aux hommes plutôt qu’à Dieu, et cela l’a conduit à l’échec et à la perte de sa bénédiction.

Comme le dit la parole : « Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Éternel! » (Jérémie 17:5).

l’égarement spirituel peut s’installer facilement: 

Même après avoir expérimenté les bénédictions de Dieu. La fidélité à Dieu demande vigilance et dépendance constante sur Lui, surtout dans les moments de difficulté.

Joseph , un exemple à suivre :


Joseph a fait preuve de prudence et de vigilance lorsqu’il a fui la femme de Potiphar. Il n’a pas compté sur sa chair ni sur sa propre force ; il a choisi de fuir le péché et de se placer sous la protection de Dieu.

Dans le combat spirituel, nous devons suivre cet exemple : ne jamais compter sur nos propres forces. Si une situation exige de fuir, fuis. Si le jeûne ou la prière est nécessaire pour chercher la face de Dieu, fais-le. Ne prends pas de décisions impulsives comme Asa, qui s’est appuyé sur les hommes et a rejeté la parole du Seigneur.

Peu importe la force de l’épreuve, il faut garder nos yeux fixés sur l’Éternel, car c’est Lui seul qui donne la vraie force, la paix et la victoire.
Recommande ton sort à Dieu, pour qui rien n’est impossible. La victoire spirituelle vient de la dépendance sur Lui et de la fidélité à Ses voies, pas de notre force humaine ou de solutions immédiates.

En toutes circonstances, souvenons-nous que notre force et notre victoire ne viennent pas de nous-mêmes, mais de Dieu. La vigilance, la prière, la méditation de sa parole et la dépendance quotidienne à Lui sont nos meilleurs boucliers contre l’égarement et les pièges de l’ennemi.


Soyons vigilants chaque jour, consultant toujours Dieu avant d’agir, et placeant toute notre confiance en Lui. Dans chaque épreuve, fuyons le piège de l’impulsivité et de la confiance en l’homme, car c’est dans la dépendance à Dieu que nous trouverons la vraie force, la paix et la victoire.

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