La foi est une confiance profonde et ferme en Dieu, même en l’absence de preuves visibles ou de résultats immédiats. Elle repose non pas sur ce que Dieu fait, mais sur qui Il est.
Dans Daniel 3:18, Schadrac, Méschac et Abed-Nego démontrent cette foi authentique en affirmant qu’ils n’adoreront pas la statue du roi, même si Dieu choisit de ne pas les délivrer. Leur position révèle que la foi véritable n’impose pas de conditions à Dieu, mais s’appuie sur sa souveraineté et sa fidélité, quels que soient les résultats de nos prières .
Dans notre marche avec Dieu, nous sommes parfois tellement éprouvés qu’on a l’impression que l’ennemi ne dort jamais, tant il s’acharne à nous piéger. Il arrive que notre caractère soit mis à l’épreuve, que notre capacité à aimer, à pardonner, à patienter ou à obéir soit testée. Même notre foi n’est pas épargnée.
Alors une question se pose : Avons-nous réellement confiance en Dieu ou le servons-nous simplement par habitude ?
Une relation authentique avec Dieu nous permet d’avoir une intimité avec Dieu et ça nous expose à sa Parole, à sa présence et à sa nature. Et c’est cette connaissance intime de Dieu qui nourrit notre foi, l’approfondit et l’ancre solidement car la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu.
C’est pourquoi il ne suffit pas de dire qu’on a la foi. Ce que Dieu cherche, c’est une foi authentique et agissante .
La foi authentique, c’est une foi pure, sincère et inébranlable, qui reste ferme peu importe les circonstances.
Elle ne repose pas seulement sur les bénédictions ou les miracles, mais sur une relation vivante avec Dieu, bâtie sur la connaissance de son caractère.
C’est une foi qui obéit, même quand Dieu reste silencieux.
Une foi qui persévère, même sans réponse immédiate.
Une foi qui aime Dieu pour qui Il est, et non seulement pour ce qu’Il donne.
L’apôtre Paul a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai gardé la foi. »
Toutes les épreuves de notre vie exigent la foi. Et ces épreuves peuvent prendre des formes diverses :
• une maladie soudaine qui bouleverse ton quotidien,
• une période de chômage prolongée,
• une relation familiale brisée ou un mariage en crise,
• une trahison, une blessure émotionnelle profonde,
• un appel de Dieu qui tarde à s’accomplir,
• des blocages financiers persistants,
• une saison de stérilité, physique ou spirituelle,
• ou encore le silence prolongé de Dieu, alors que tu as besoin de direction ou de réconfort.
Chaque épreuve révèle notre connaissance de Dieu et de ses promesses mais le plus important il faut mener le bon combat de la Foi . Et la manière dont tu réagis dans l’épreuve révèle la profondeur de ta confiance en Dieu, car la foi est la démonstration de ce que tu espères, la preuve des choses que tu ne vois pas encore.
Quand tu traverses l’épreuve, comment réagis-tu ? Te plains-tu ? Te lamentes-tu ? Murmures-tu ? T’irrites-tu contre Dieu parce que tu ne comprends pas ses voies ? Ces attitudes sont souvent des signes que tu ne connais pas encore pleinement ton Dieu, ni ne lui fais entièrement confiance.
Les trois jeunes Hébreux, eux, connaissaient leur Dieu. Ils n’ont pas paniqué devant la menace de la fournaise, parce qu’ils savaient que leur Dieu est Créateur de la terre, du feu, et de la vie elle-même. Il est tout-puissant et capable de les délivrer. Aucun d’eux n’a douté. Aucun n’a dit : « J’espère que Dieu viendra » — mais ils ont affirmé avec assurance que Dieu viendra.
L’espérance, c’est désirer quelque chose.
La foi, elle, repose sur la certitude de ce que Dieu a déjà accompli, et sur la conviction qu’Il ne change pas. Il est encore capable aujourd’hui d’ouvrir la mer Rouge, de descendre dans la fournaise, de fermer la bouche des lions, et de tenir toutes ses promesses.
Alors, reste ferme dans ta foi. Dans un monde rempli de compromis, de pressions sociales, de tentations constantes et de voix qui te poussent à abandonner ou à plier devant ce qui est contraire à Dieu, choisis comme Schadrac, Méschac et Abed-Nego de demeurer fidèle, peu importe le prix.
Ces jeunes n’étaient pas entourés de croyants. Ils vivaient en exil, dans un système païen, face à un roi puissant, avec une foule entière prosternée devant une statue. Et pourtant, ils sont restés debout. Ils n’ont pas fléchi, non parce qu’ils étaient forts, mais parce qu’ils connaissaient leur Dieu.
C’est cela, la foi authentique : rester debout quand tout le monde s’agenouille, faire confiance à Dieu quand rien ne garantit l’issue, l’aimer même dans la fournaise, et choisir l’obéissance plutôt que la popularité ou la sécurité.
Aujourd’hui, Dieu cherche encore des hommes et des femmes comme eux — des cœurs résolus, courageux et intègres, des croyants qui disent :